Plaisir d’amour
Le
leurre insaisissable
Sans
vouloir ni recherche
Un
bonheur fugace et douleur
Bien
caché sous un blanc linceul
Un peu
terne un peu flou
Echapper
un instant à ton charme fou.
Le
leurre impérissable
Sans
fifres ni clarines
La
musique des brumes au cœur
Partir
et enfin seul
Pour
taire ces notes floues
Qui
hantent les riens et les désirs fous.
La lune
blonde épouse la nuit
Dans
son halo de brouillard d’hiver
Féminine
de mille harmonies
D’or de
joie d’espérance à mots couverts
Qui
brûlent d’un feu qui ne s’éteint pas
Détruit
le plaisir l’amour et la pluie
Déjà
les couleurs sont moins belles
Le
plaisir d’amour est un rêve qui s’enfuit
Le
crépuscule vire en teintes bleues
Dans le
ciel perlé d’astres silencieux
Qui
s’éteignent peu à peu
Dans
les brumes sombres de la nuit.
Les feux
de la jeunesse
6 mars
2012
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