dimanche 27 octobre 2013

Soit dit en passant...


Soit dit en passant…


Ce silence éphémère
Dans le tumulte artificiel
Du temps étrange qui s’obscurcit.
Les éléments se déchainent en vain
Dans un gris noir de chaos
Qui défie la mer et le vent
Détruit les plaisirs de la vie
Par l’absence infinie
De ton charme fou.

Soit dit en passant,
Rien ne fut voulu ni souhaité
Le plaisir d’amour est douleur
Dans les méandres des pensées
A l’insu des désirs avoués.

Dans le silence étrange et fixe
D’une bulle solitaire,
S’ouvrent les blessures du passé.
Plus fragile dans sa tête folle,
Rester soi-même
Dans le feu de la beauté,
Dans le charme brûlant
En marge des rêves d’avoir été.

Soit dit en passant,
Le poids des ans qui s’accumulent
Affaisse les épaules meurtries.
Le regard se teinte de tristesse
Sous une bonhomie résignée.

Soit dit en passant,
Le vent emporte les pensées
Qui s’envolent et s’éparpillent
Sans traces dans le ciel voilé.


Les feux de la jeunesse
18 février 2012


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