lundi 29 avril 2019

Éristale tenace



Après l'hélophile à bandes grises, voici un autre syrphe rencontré en pays Cordais, l'éristale tenace ( ou éristale gluant), le 28 avril 2019...

Les éristales sont de grosses mouches appartenant à une famille qui cherche à ressembler aux guêpes ou aux bourdons. Elles sont d’excellentes butineuses et souvent immobiles, elles constituent un bon sujet pour le photographe.


POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère
Famille des Syrphidae
ETYMOLOGIE : Eristalis = pierre précieuse, et tenax = tenace, obstinée.
DESCRIPTION :
Taille : Elle mesure 14 à 16 mm.
Forme, allure : L’éristale tenace ressemble à une abeille, ou plutôt à un faux bourdon. Mais elle est inoffensive. On la reconnait aux 2 taches jaune-orange sur le deuxième segment abdominal, à sa tête large et plutôt triangulaire, à ses gros yeux et ses antennes courtes. Le thorax est noir, recouvert de pilosité. La face est claire, avec une bande faciale noire très visible. Les pattes postérieures sont courbes, avec les fémurs et les tibias dilatés.
Coloration : brun noir, 2 larges taches orangées sur l’abdomen (plus ou moins prononcées).

Comportement : Leur vol stationnaire, souvent dans les endroits ensoleillés, est caractéristique.
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : L’éristale tenace est une espèce très commune, visible dans toute l’Europe.
HABITAT : Les adultes visitent les fleurs, avec une préférence pour les ombellifères, et sont fréquents dans les jardins.
PÉRIODE D'OBSERVATION : visible à peu près toute l’année.
BIOLOGIE :
Alimentation : les adultes butinent.
Reproduction : Les noms assez peu flatteurs donnés à cette espèce (éristale gluante, mouche pourceau) viennent du mode de développement des larves. Celles-ci se développent dans des eaux très polluées, très chargées en matières organiques et très pauvres en oxygène : fosse à purin, fosse d’aisance, mares polluées. Ces larves apodes possèdent un long siphon respiratoire postérieur qui les relie à la surface et leur permet de respirer. Ce siphon est très extensible et peut atteindre 10 cm, il vaut à la larve l’appellation « larve queue de rat ». Cependant, les larves des éristales consomment de la matière organique particulaire et participent à l’épuration des eaux chargées.

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