jeudi 31 décembre 2020

Pour finir l'année avec un sourire

 


Pour terminer l'année avec le sourire d'une jolie naïade
La Genèse, en août 2018

Chanson du jour : Hélène Martin - Le feu (Aragon) - Fine Fleur 1967


"Le feu"
Texte de Louis Aragon
Musique Hélène Martin

Mon Dieu mon Dieu cela ne s’éteint pas
Toute ma forêt je suis là qui brûle
J’avais pris ce feu pour le crépuscule
Je croyais mon cœur à son dernier pas

J’attendais toujours le jour d’être cendres
Je lisais vieillir où brise l’osier
Je guettais l’instant d’après le brasier
J’écoutais le chant descendre descendre

J’étais du couteau de l’âge égorgé
Je portais mes doigts où vivre me saigne
Mesurant ainsi la fin de mon règne
Le peu qu’il me reste et le rien que j’ai

Et puisqu’il faut bien que douleur s’achève
Parfois j’y prenais mon contentement
Pariant sur l’ombre et sur le moment
Où la porte ouvrant déchire le rêve

Mais j’ai beau vouloir en avoir fini
Guetter dans ce corps l’alarme et l’alerte
L’absence et la nuit l’abîme et la perte
J’en porte dans moi le profond déni

Il s’y lève un vent qui tient du prodige
L’approche de toi qui me fait printemps
Je n’ai jamais eu de ma vie autant
Même entre tes bras qu'aujourd’hui vertige

Le souffrir d’aimer flamme perpétue
En moi l’incendie étend ses ravages
A rien n’a servi ni le temps ni l’âge
Mon âme mon âme où m’entraînes-tu
Où m’entraînes-tu

mercredi 30 décembre 2020

Simplicité

 


Cette photographie, c'est la simplicité... Cette jolie jeune femme nue et nature ne peut déparer la beauté du site... Comme si elle faisait naturellement parti du paysage. Il me semble impossible de trouver cela indécent ou dégradant, n'en déplaise aux grincheux coincés !
La Genèse, en août 2019.

Chanson du jour : Jean Ferrat, "Petit"


Chanson trop méconnue et pourtant si belle... Quand je l'ai écouté pour la première fois, je pensais à mon fils, même si le contexte était différent.

"Petit"
Texte de Guy Thomas
Musique, Jean Ferrat


Petit mon dangereux pirate
Les pieds nus dans le caniveau
Mon matelot qui carapate
Après tes voiliers tes vaisseaux
Mon amateur de confitures
Je pourrais ronchonner bientôt
Réglementer tes aventures

Mettre du lest à tes bateaux

Petit mon voyou mon apache
Mon amoureux du fil de l'eau
Je pourrais friser ma moustache
Et t'inviter dans mon bureau

Petit qui sur les bancs d'l'école
A toujours l'air d'un étranger
Qui comprends pas le protocole
La bête noire du surgé
Le blâmé du conseil de classe
Celui qui saura pas nager
Dans la société des rapaces
Et des gangsters autorisés

Petit mon malheureux potache
Mon amoureux du fil de l'eau
Je pourrais friser ma moustache
Et te reprocher tes zéros

Petit mon dangereux gauchiste
Mon enragé mon anarcho
Qui me trouve trop légaliste
Et pour tout dire un peu coco
Qui trouve nos combats fadasses
Qui voudrait détruire illico
Les injustices dégueulasses
En embauchant le sirocco

Petit mon voyou mon apache
Mon amoureux du fil de l'eau
Je pourrais friser ma moustache
Je pourrais freiner ton galop

Oui mais quand j'pense à tes Socrate
A tes cornacs à tes mentors
Y a de quoi me couper les pattes
Y a pas d'quoi jouer les cadors
C'est vrai qu'elle a triste figure
Cette planète où nous vivons
Ça pue la haine et la torture
La guerre et la bombe à neutrons

Ah vivre un monde un peu moins vache
Un peu plus libre un peu plus beau
Petit mon voyou mon apache
Mon amoureux du fil de l'eau

Les rampes de Cordes sur Ciel

 


Promenade matinale ce jour. Il fait froid. Cela ne gêne en rien Happy Feet.
A remarquer, les arches de soutènement des murs qui leurs confèrent une redoutable solidité. 

mardi 29 décembre 2020

Se prélasser


Se prélasser et déambuler tranquille sur les rives de la Cèze.
La Genèse, août 2019

Chanson du jour : Charles Trenet - Que Reste-t-il De Nos Amours



"Que reste-t-il de nos amours"
Paroles : Charles Trenet
Musique : Léo Chauliac


Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s'éteint
Ce soir c'est une chanson d'automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d'avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passé
Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?
Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d'avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passé
De mon passé

lundi 28 décembre 2020

dimanche 27 décembre 2020

Sous un soleil de plomb

 


Sous un soleil de plomb, la fraîcheur de l'eau de la rivière est un bienfait.
La Genèse, en août 2018.

Chanson du jour : François Béranger - Le vieux


"Le vieux"
Paroles et musique : François Béranger


Combien d'entre nous on vu
Le vieux qui passe dans la rue,
Épouvantail tout gris
Que la cité a exclu.
La rue et les gens et le monde
Vont bien trop vite pour lui.
Dans ses yeux absents d'enfants,
Ne passe que l'effroi du temps.
Pour descendre et remonter
Six étages d'escaliers,
Il faut l'éternité.
Quelle faute a-t-il pu commettre,
Le vieux tout gris qui traîne
Ses vieux membres rassis?
Combien d'entre nous ont fait
Quoi que ce soit de palpable,
Un geste, un mot, un sourire
Pour le raccrocher à nous?
La vieillesse nous fait frémir.
On ne veut pas croire au pire.
Nos yeux ne retiennent d'elle
Qu'une image irréelle.
Mon vieux à moi, tous les mois,
Va à tout petits pas
Empocher sa pension.
Il se ménage au retour
Un détour insolite
Chez le glacier du coin.
Quand je serai vieux et tout seul,
Demain ou après demain,
Je voudrais, comme celui-là,
Au moins une fois par mois,
Avec mes sous, si j'en ai,
M'acheter une glace à deux boules
Et rêver sur leur saveur
A un monde rempli d'enfants
Mais peut-être que pour nous,
Nous les vieux de demain,
La vie aura changé.
En s'y prenant maintenant,
Nous même et sans attendre,
A refaire le présent.
Je donne à ceux qui sourient
Et qu'on bien le droit de sourire
Rendez-vous dans vingt, trente ans,
Pour reparler du bon temps.

Photographie depuis la sonde "Voyager 1"

 

Le 14 février 1990 la sonde Voyager 1, alors qu’elle se trouve à plus de 6 milliards de kilomètres de la Terre et avant de dire définitivement adieu au système solaire, prend un cliché mémorable et émouvant. On y voit un point bleu pâle, minuscule, qui passe presque inaperçu : c'est notre Terre !!

A propos de cette photo Carl Sagan a écrit un monologue qui restera à jamais gravé dans l'histoire spatiale :

« Regardez ce point. C’est ici. C’est notre foyer. C’est nous. Dessus se trouvent tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez jamais entendu parler, tous les êtres humains qui aient jamais vécu. La somme de nos joies et de nos souffrances. Des milliers de religions, d’idéologies et de doctrines économiques remplies de certitudes. Tous les chasseurs et cueilleurs, tous les héros et tous les lâches, tous les créateurs et destructeurs de civilisations. Tous les rois et paysans, tous les jeunes couples d’amoureux, tous les pères, mères, enfants remplis d’espoir, inventeurs et explorateurs. Tous les moralisateurs, tous les politiciens corrompus, toutes les “superstars”, tous les “guides suprêmes”, tous les saints et pécheurs de l’histoire de notre espèce ont vécu ici… Sur ce grain de poussière suspendu dans un rayon de soleil.

La Terre est une scène minuscule dans l’immense arène cosmique. Songez aux rivières de sang déversées par tous ces généraux et empereurs afin que, nimbés de triomphe et de gloire, ils puissent devenir les maîtres temporaires d’une fraction… d’un point. Songez aux cruautés sans fin infligées par les habitants d’un recoin de ce pixel aux habitants à peine différents d’un autre recoin. Comme ils peinent à s’entendre, comme ils sont prompts à s’entretuer, comme leurs haines sont ferventes. Nos postures, notre soi-disant importance, l’illusion que nous avons quelque position privilégiée dans l’univers, sont mises en perspective par ce point de lumière pâle.

Notre planète est une poussière isolée, enveloppée dans la grande nuit cosmique. Dans notre obscurité, dans toute cette immensité, rien ne laisse présager qu’une aide viendra d’ailleurs, pour nous sauver de nous-mêmes. La Terre est jusqu’à présent le seul monde connu à abriter la vie. Il n’y a nulle part ailleurs, au moins dans un futur proche, vers où notre espèce pourrait migrer. Visiter, oui. S’installer, pas encore. Que vous le vouliez ou non, pour le moment, c’est sur Terre que nous nous trouvons.

On dit que l’astronomie incite à l’humilité et forge le caractère. Il n’y a peut-être pas de meilleure démonstration de la vanité humaine que cette lointaine image. Pour moi, cela souligne notre responsabilité de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir le point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue. »

Carl Sagan, Pale Blue Dot, 1994.


samedi 26 décembre 2020

Balade en famille


Balade en famille devant le python rocheux des gorges de la Cèze.
La Genèse, août 2019.

69 ans

 

Hier, 25 décembre 2020, c'était mon anniversaire !...

J'ai donc 69 ans.

Vieillir n'est pas forcément réjouissant. Cependant, la retraite, depuis maintenant 6 ans, a ceci de bien agréable, est de vivre sans les contraintes de la jungle du monde du travail... Même si les revenus sans trouvent considérablement amoindris. 

Et puis, la soixante neuvième année n'est-elle pas l'année la plus érotique par excellence (En référence à la chanson de Serge Gainsbourg)...

Chanson du jour : Anne Sylvestre en concert LES GENS QUI DOUTENT


"Les gens qui doutent"
Paroles et musiques : Anne Sylvestre


J'aime les gens qui doutent, les gens qui trop écoutent leur cœur se balancer
J'aime les gens qui disent et qui se contredisent et sans se dénoncer
J'aime les gens qui tremblent, que parfois ils ne semblent capables de juger
J'aime les gens qui passent moitié dans leurs godasses et moitié à côté
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
J'aime ceux qui paniquent, ceux qui sont pas logiques, enfin, pas "comme il faut"
Ceux qui, avec leurs chaînes pour pas que ça nous gêne font un bruit de grelot
Ceux qui n'auront pas honte de n'être au bout du compte que des ratés du cœur
Pour n'avoir pas su dire "délivrez-nous du pire et gardez le meilleur"
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
J'aime les gens qui n'osent s'approprier les choses, encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être, qu'une simple fenêtre pour les yeux des enfants
Ceux qui sans oriflamme et daltoniens de l'âme ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires pour que jamais l'histoire leur rende les honneurs
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
J'aime les gens qui doutent mais voudraient qu'on leur foute la paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène jamais quand ils promènent leurs automnes au printemps
Qu'on leur dise que l'âme fait de plus belles flammes que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie qu'on leur dise, on leur crie "merci d'avoir vécu!"
Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu

Rencontre agreste ce matin



Rencontre avec ce champignon tardif, sans doute un mousseron, ce matin en promenant mon chien, dans la campagne Cordaise.

jeudi 24 décembre 2020

Souvenir d'un heureux bien être

 


Souvenir d'un heureux bien être, à la Genèse, en août 2019

Chanson du jour : Edith Piaf - "L'Hymne à l'amour"



"L'hymne à l'amour"
Paroles et musique : Marguerite Monnot / Edith Piaf


Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la Terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour inondera mes matins
Tant qu'mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importe les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la Lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour, la vie t'arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problème
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?
Dieu réunit ceux qui s'aiment

mercredi 23 décembre 2020

Franche rigolade

 


Franche rigolade en se baignant dans la Cèze.
La Genèse, en août 2018.

Imaginez !!...


Imaginez le son de ce violon !
Eaubonne (Val d'Oise) en décembre 2009

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Chanson du jour : Leny Escudero - Ballade à Sylvie



"Ballade à Sylvie"
Paroles et Musique : Leny Escudero


J'ai perdu mon âme
En perdant Sylvie
J'ai perdu mon âme
En perdant ma mie.

Ah, qu'elle me revienne
J'oublierai le temps
Le temps de mes peines
Et tous mes tourments

Moi, je te pardonne
Et si tu voulais
Un jour de l'automne
Tu me reviendrais

J'ai perdu mon âme
Quand j'ai perdu son amour
Et moi pauvre diable
Je l'aime toujours.

Par un soir d'automne
Elle est arrivée
Elle m'a dit : "Pardonne !"
Et j'ai pardonné

Mais malgré moi-même
Tout au fond de moi
Etait née la haine
Qui dictait sa loi.

Elle est devant ma porte
Son regard caressant le mien
Là mon âme est morte
Dans le creux de ma main.

mardi 22 décembre 2020

Un éveil


Un éveil...
Saint Leu La Forêt, en août 2014

 

Chanson du jour : Quand les hommes vivront d'amour

Gilles Vigneault                  Félix Leclerc               Robert Charlebois



Marie Denise Pelletier


"Quand les hommes vivront d'amour"
Chanson de Raymond Levesque


Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d'amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère
Dans la grand' chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu mauvaise partie...
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours,
Mais nous, nous serons morts, mon frère...
Mais quand les homm's vivront d'amour
Qu'il n'y aura plus de misère,
Peut-être song'ront-ils un jour
A nous qui serons morts, mon frère
Nous qui aurons, aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l'amour
Qu'ils connaîtront, alors, mon frère,
Dans la grande chaîne de la vie,
Pour qu'il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants,
De la sagesse ici bas c'est le prix
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère et
Commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts, mon frère...

lundi 21 décembre 2020

La vie en domaine naturiste

 


La vie en domaine naturiste, avec un bungalow
Domaine Laborde en juin 2019

Rue obscure

 


La "rue obscure", c'est son nom, à Cordes sur Ciel
Décembre 2020.

Chanson du jour : Mieux qu'ici-bas - Isabelle BOULAY


"Mieux qu'ici bas"
Paroles : Daniel Seff / Didier Golemanas
Musique : Daniel Seff


Un ange par-ci, un ange par-là
Un diable aussi quand tu es là
Et rien ne va mieux qu'ici-bas
On change de vie, on change de mois
De jour aussi quand on se voit
Et rien ne va mieux qu'ici-bas
Comme tout est fait pour aller haut
Les ailes souvent ont des oiseaux
Comme tout est fait pour rester chaud
Les flammes, les flammes ont des bourreaux
Et rien ne va mieux qu'ici-bas
Et rien ne va mieux qu'ici-bas
Mieux qu'ici-bas, rassure-toi
Un temps de pluie comme tant de fois
Un ciel aussi rose que le bois
Et rien ne va mieux qu'ici-bas
Autant de nuits que de toi et moi
Un lit aussi grand que tes bras
Et rien ne va mieux qu'ici-bas
Comme tout est fait pour prendre l'eau
Les îles, les îles ont des bateaux
Comme tout est fait pour faire des mots
Je t'aime tant, je t'aime trop
Et rien ne va mieux qu'ici-bas
Et rien ne va mieux qu'ici-bas
Mieux qu'ici-bas, rassure-moi