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mercredi 30 juin 2021
Rose trémière
La rose trémière (Alcea rosea), appelée autrefois Althaea, est une plante vivace rustique très courante à la campagne ainsi qu'en bord de mer où elle pousse contre les murs des maisons de l'Ile de Ré et d'ailleurs. Elle peut atteindre 2 à 3 m de hauteur et est garnie de beaucoup de fleurs simples ou doubles en trompette, en forme de coupe ou de pompon. Elle est souvent cultivée comme bisannuelle. Ses tiges sont velues avec des feuilles alternes, lobées et rugueuses mesurant entre 10 et 15 cm de long.
On accorde à la rose trémière des vertus médicinales. Riche en mucilages, la plante dispose d'une action adoucissante et émolliente. Elle est aussi utilisée en infusion contre la toux et l'asthme.
Ses graines se ressèment d'une année sur l'autre ce qui peut la rendre très envahissante. Il vous faudra aussi la tuteurer si elle est trop haute pour éviter que le vent la couche.
- Famille : Malvacées
- Type : vivace
- Origine : Afrique du Sud
- Couleur : rose, rouge, blanc, jaune, violet, orange, noir
- Semis : oui
- Bouture : non
- Plantation : printemps ou automne
- Floraison : été
- Hauteur : jusqu'à 2,5 m
mardi 29 juin 2021
Coronille bigarrée
La Coronilla varia, également appelée coronille bigarrée ou encore coronille changeante, fait partie des plantes sauvages de notre flore qui méritent une place au jardin, à double titre : bien adaptée à la plupart de nos climats et sans exigence, elle offre une longue et ravissante floraison estivale faite de petite couronnes de fleurs allant du blanc au rose pourpré, dominant un feuillage léger, découpé en multiples petites folioles vertes. Charmante et naturelle, cette vivace trouve sa place dans les bordures ou les massifs champêtres, au soleil ou à mi- ombre, dans toute terre de jardin bien drainée.
La coronilla varia (synonyme Securigera varia) appartient à la famille des fabacées, c'est une proche-parente du trèfle, de la luzerne et du sainfoin. Elle est originaire Europe centrale et méridionale, et d'Asie occidentale jusqu'en Iran. En France, cette plante est largement distribuée, excepté dans l'ouest et le nord. On la retrouve le plus souvent sur des côteaux et dans des endroits pierreux plutôt secs, sur sol calcaire ou volcanique. Elle y forme parfois de grandes colonies vraiment très décoratives.
Il s'agit d'une plante herbacée vivace par sa souche, formant une touffe étalée de 45 cm en tous sens en moyenne (30 à 60 cm). Elle se développe depuis une racine rampante, produisant des tiges creuses, étalées ou semi-dressées. Ses feuilles sont découpées en 7 à 12 paires de petites folioles ovales et allongées plus une terminale, de couleur vert-bleuté doux. La floraison qui dure au moins 2 mois se déroule de mai-juin à août, elle est plus ou moins précoce selon les regions. A l'extrémité des tiges, au-dessus du feuillage, apparaissent des petites ombelles de 10 à 15 fleurs de pois panachées de blanc, de rose et de pourpres, mesurant 1 cm. Cette floraison, pollinisée par les insectes, laisse place à des gousses dressées à la maturité, un peu tordues, à 4 angles, terminées en un long bec. Les graines germeront facilement en terre légère. La végétation aérienne de cette plante sèche plus ou moins en hiver. Notons que toutes ses parties contiennent un principe cardiotonique et toxique à haute dose, la coronilline, tout comme la digitale. Il est donc fortement déconseillé de consommer cette jolie plante. Comme de nombreuses plantes de la famille des fabacées, la coronille bigarrée contribue à enrichir et à améliorer le sol qui l'accueille.
La coronille variable trouve sa place dans les massifs de fleurs champêtres ou dans les bordures ensoleillées, dans un décor naturaliste ou romantique. Cette plante sauvage se marie bien aux népétas, baptisias, camomilles sauvages, delphiniums vivaces, à des ombellifères comme l'Ammi visnaga ou encore le Persil de la Baltique (Cenolophium denudatum). Sur un talus, son association avec le pois vivace (Lathyrus latifolius) et les nigelles de Damas à fleurs bleues est absolument superbe. On peut aussi la marier avec des rosiers blancs, roses ou mauves.
Découverte à l'état sauvage à la promenade du Barri, à Cordes sur Ciel, le 27 juin 2021.
lundi 28 juin 2021
Chanson du jour : Francis Cabrel - À l'aube revenant (Clip officiel)
Psoralée bitumineuse
Nous partons à la découverte de cette plante curieuse de la famille du pois et qui a pour trait marquant de sentir le bitume.
Je vous le garantis, si vous mettez le nez dessus vous le détecterez à coup sûr et vous en souviendrez.
Nom scientifique : Bituminaria bituminosa
Famille de plantes :. Les vesces comme les trèfles appartiennent à la famille très importante au niveau économique, des Fabacées. C’est une des premières sources de nourriture pour un très grand nombre de personnes.
Tige : ressemble à une luzerne mais avec de grandes feuilles, plante vivace
Hauteur: de 20 à 100 cm
Feuillage: feuilles longuement pétiolées composées de 3 folioles (petites parties de la feuille) allongés , ovales de 1 à 6 cm, et 0.5 à 3 cm de large. Le bord des folioles est blanchâtre et l’extrémité lancéolée. Les petites feuilles à l’attache de la feuille ou stipules sont très petites au contraire d’autres fabacées.
L’odeur de bitume des feuilles est très marquée. Les glandes sécrétrices de ces substances odorantes, sont jaunâtres et visibles à la loupe d’autres fabacées.
Floraison: de mai à novembre
Couleur des fleurs: corolles d’un beau bleu-violacé, à symétrie bilatérale en forme de papillon typique des Fabacées, comme la luzerne et les trèfles, groupées par en faux capitule de 3 cm environ globuleux formé de 8 à 30 fleurs. Elles sont portées par un pédoncule et entourées de petites feuilles ou bractées.
La forme est allongée
L’étendard, glabre à l’extérieur est le pétale le plus grand de couleur et est coloré comme les 2 pétales sur les côtés (les ailes ) tandis que celui du bas appelé carène est blanc. Elle possède 10 étamines et un pistil comme toutes les fabacées. Les dents du calice de 12 à 18mm sont droites et velues.
Habitat: apprécie les endroits chauds et ensoleillés comme les garrigues, les bois clairs, les bords des chemins et des champs.
Fruit : une gousse droite, finement velue longue de 20 mm.
Confusion :
risque de confusion avec la Luzerne cultivée qui lui ressemble beaucoup . Les feuilles sont moins dentées et n'ont pas de périphérie blanchâtre. L'odeur de bitume est absente chez la luzerne. Son capitule est nettement allongé mais globuleux chez la Psoralée. Si les fruits sont présents, vous pouvez observer que celui de la Psoralée est droit, allongé en gousse, celui de la luzerne est enroulé sur lui-même en spirale.
Plante découverte le 26 juin, à la promenade du Barri, à Cordes sur Ciel.
dimanche 27 juin 2021
Joubarbe des toits
Le Sempervivum tectorum, plus connu sous le nom de Joubarbe des toits, est l'espèce botanique la plus connue des jardiniers et l'une des plus faciles à réussir. Originaire de nos montagnes, elle s'invite souvent dans les murs et sur les toits de nos villages d'altitude. Cette curieuse plante vivace forme des tapis de petites rosettes succulentes juxtaposées, vertes ou teintée de rouge, qui font penser à des artichauts miniatures. Sa floraison en étoiles rose-pourpré surgit du coeur des rosettes âgées, un jour d'été, comme un moment de couleur inattendu. Cette vivace très rustique qui vit presque sans sol et se contente de l'eau du ciel emplira d'un moutonnement très organisé les petites vasques de terre cuite, les zones délaissées, ou les fissures d'un vieux mur.
La Joubarbe commune est une plante originaire des massifs montagneux d'Europe et du Maroc. En France, elle se rencontre principalement dans les Alpes, le Jura, les Pyrénées et le Massif Central le plus souvent à des altitudes comprises entre 200 et 3 000 m. Cette plante succulente de la famille des crassulacées croît spontanément dans les pelouses rocailleuses, sur les rochers et éboulis, en situation dégagée et ensoleillée. Il n'est pas rare de l'observer sur les vieux murs et les toits de nos villages de montagne. Les racines cette vivace sont épaisses et longues; elles s’infiltrent profondément dans les anfractuosités des rochers, assurant ainsi une bonne fixation sur les parois tout en allant puiser l’eau en profondeur. La plante forme lentement de petites colonies de rosettes de tailles différentes, juxtaposées, atteignant 10 cm de diamètre à maturité, et n'excédant pas 10 à 15 cm de hauteur. Avec le temps, cette joubarbe pourra former par le biais de ses tiges stolonifères un tapis s'étalant sur 60 cm au sol, dont elle épouse parfaitement le relief. Chaque rosette est composée de nombreuses feuilles pointues, sans pétioles, de couleur verte ou plus ou moins rougeâtre. La floraison apparaît sur les rosettes âgées de 2 ou 3 ans, qui disparaîtront ensuite, non sans avoir assuré leur pérennité par la production de plusieurs petites rosettes en périphérie. Les hampes florales hautes de 15 cm se développent en été, formées de tiges épaisses, couvertes d'écailles pourpres, qui portent 1 à 5 fleurs étoilées comptant 8-10 pétales d'un rose foncé un peu terne, plus ou moins pourprées.
Le Sempervivum tectorum, comme toutes les joubarbes, est une aubaine pour les jardins où la terre manque d'épaisseur, là où peu d’espèces subsistent, colonisant les espaces abandonnés. Si votre terrain est pauvre, plutôt sec, caillouteux, rocailleux, voire un peu calcaire, vous pourrez toutefois profiter de cette vivace rustique (qui résiste aux températures inférieures à -15°C), qui ne demande pas d'entretien et promet d'animer n'importe quel tas de pierres, un muret ou même une toiture végétalisée. Les joubarbes sont en effet des plantes succulentes faciles à vivre, offrant des fleurs et des feuillages aux teintes variées qui permettent de composer d'étonnants décors. Magnifiques par leur graphisme en potée, en particulier dans les poteries basses de type 'terrines à bonzaï', elles sont irremplaçables dans les bordures, les auges ou les rocailles, en compagnie de désespoirs du peintre (Saxifraga umbrosa), de campanules des murets, ou des Lewisia cotyledon. Ces vivaces attachantes engendrent vite l'envie de les multiplier. Pensez à choisir des compagnons aux floraisons décalées (Sedums, Thyms) et feuillages colorés (Bergenia, Euphorbia myrsinites...) pour une rocaille bigarrée et joyeuse.
- Parfum : Non parfumée - Fleur de couleur rose, foncé, pourpré.
- Période de floraison de Juin à Juil.
- Inflorescence Cyme
- Fleur de 3 cm
- Feuillage de couleur vert moyen, vif, rougeâtre. Persistant
- Croissance normale Hauteur à maturité 10 cm
- Envergure à maturité30 cm
samedi 26 juin 2021
Les belles de nuits sont de retour !
Originaire de l'Amérique du Sud, la Belle de nuit ou Merveille du Pérou est une plante à fleurs abondantes durant l'été. La majorité des variétés de Belle de nuit sont vivaces. On peut distinguer chez la plante un épanouissement des fleurs en fin de journée ou à par temps couvert. Cette caractéristique particulière a conféré à la plante son appellation de Belle de nuit : ses fleurs sont "fluorescentes" et attirent les papillons de nuit qui assurent la pollinisation.
Les fleurs en forme de trompette et au parfum léger sont représentées en une variété de couleurs allant du rouge au blanc. Après la floraison, la plante fait un petit fruit noir. La Belle de nuit dispose d'un feuillage vert caduc de forme elliptique. La plante est parfois utilisée en cuisine en tant que colorant alimentaire. Dans l'horloge florale établie par le botaniste Carl Von Linné en 1751 se trouve intégrée l'ouverture de la Belle de nuit, à 17 h.
- Famille : nyctaginacées
- Type : plante herbacée vivace
- Origine : Amérique du Sud
- Couleur de la fleur : rouge, jaune, rose, panaché jaune rouge
- Hauteur : 1 m
- Semis : oui
- Bouture : oui
- Plantation : printemps
- Floraison : juin à septembre
vendredi 25 juin 2021
Punaise écuyère
jeudi 24 juin 2021
Cardère sauvage
Cette plante sauvage peut facilement atteindre une taille impressionnante lors de sa floraison, durant sa deuxième année. Elle montre en juin-juillet des inflorescences en capitules dressés, semblables à des goupillons épineux, dont les petites fleurs rose-mauve s'épanouissent graduellement, surgissant de petites bractées qui persistent longtemps après la floraison. Son nom de "Cabaret des oiseaux" vient de la structure unique de ses feuilles, capables de retenir dans des petites cuvettes l’eau de pluie, où certains oiseaux viennent s'abreuver. Cette plante peu exigeante, jadis si utile à l'homme, mérite une place de choix dans un jardin naturel, un massif champêtre, dans les bouquets secs ou frais.
- Genre
Dipsacus
- Espèce
sylvestris (fullonum)
- Famille
Dipsacaceae
- Autres noms communs :
Cardère des champs - Chardon à foulon - Bonnetier sauvage ou Chardon à bonnetier
- Origine
Asie occidentale
- Fleur de couleur rose, mauve
- Période de floraison de Juil. à Août
- Inflorescence Capitule
- Fleur de 8 cm
- Fleur à bouquet
- Parfum : Non parfumée
- Feuillage
Les fines tiges portent des folioles elliptiques d’un vert moyen, d’environ 2 à 6 cm de long.
- Annuel
- Feuillage de couleur vert moyen
Port- Hauteur à maturité 1.80 m
- Envergure à maturité50 cm
- Croissance normale
Dipsacus sylvestris, également appelé Cardère commune, chardon à foulon, ou encore cardère des champs est une plante sauvage qui peut facilement atteindre une taille impressionnante lors de sa floraison, durant sa deuxième année. Elle montre en juin-juillet des inflorescences en capitules dressés, semblables à des goupillons épineux, dont les petites fleurs rose-mauve s'épanouissent graduellement, surgissant de petites bractées qui persistent longtemps après la floraison. Son autre nom de "Cabaret des oiseaux" vient de la structure unique de ses feuilles, capables de retenir dans des petites cuvettes l’eau de pluie, où certains oiseaux viennent s'abreuver. Cette plante peu exigeante, jadis si utile à l'homme, mérite une place de choix dans un jardin naturel, un massif champêtre, dans les bouquets secs ou frais. - La cardère a foulon est originaire d'Afrique du Nord, d'Europe et d'Asie occidentale. Cette plante de la familles de Dispacaceae pousse naturellement dans les sols frais des fossés et les berges des cours d'eau. La première année, elle forme une rosette basale de longues feuilles pointues qui se recroquevillent avec la floraison. La deuxième année après le semis, cette plante épineuse parfois haute de 1.80 m montre, à l'extrémité de tiges feuillées solides, des capitules en forme de goupillons, d'environ 8 cm de longueur, dressés sur de longs pédicelles. Ils s'épanouissent en fleurons mauve-rose surgissant de petites bractées incurvées et élastiques très durables, même après la floraison. Les feuilles opposées, rugueuses, à nervure médiane épineuse, groupées par paires le long des tiges florales sont soudées deux à deux à la base, formant des cuvettes dans lesquelles l'eau ruisselle et s'accumule. La véritable fonction de ces cuvettes est encore à l'étude, mais il semblerait que les cardères soient capables d'y absorber des substances minérales dissoutes ou en suspension, à l'instar de certaines plantes carnivores. Les chardonnerets élégants apprécient particulièrement les graines mûres, dont ils assurent la dissémination.
mercredi 23 juin 2021
Chanson du jour : Yves Montand - Barbara
Criquet noir ébène
mardi 22 juin 2021
Ascalaphe soufré
lundi 21 juin 2021
Chanson du jour : Jacques Brel - Quand on n'a que l’amour
dimanche 20 juin 2021
Valériane officinale
Nom scientifique : Valeriana officinalis
Noms communs : Valériane, herbe-aux-chats, guérit-tout
Nom anglais : valerian
Classification botanique : famille des valérianacées ( Valerianaceae )
Formes et préparations : poudres, comprimés, gélules, décoctions, teintures.
Le nom de la valériane viendrait du latin valere qui signifie "bien se porter". L'odeur caractéristique de cette plante, cultivée en Europe et en Asie du Nord, est à l'origine de bon nombre de légendes et d'appellations. Au Ier siècle après J.-C., dans son De materia medica , ouvrage de référence sur plus de six cents plantes médicinales, le Grec Dioscoride, médecin dans l'armée romaine, pharmacologue et botaniste, l'appelle phu , ce qui signifie en grec "odeur déplaisante". C'est cette odeur prononcée qui est censée attirer les chats : d'où le nom vernaculaire d'"herbe-aux-chats" donné à cette plante. La valériane est également utilisée depuis des temps immémoriaux par les Chinois et les Indiens : ces derniers consommaient ses racines et en faisaient usage pour parfumer leur tabac. Dans l'Antiquité gréco-romaine, la valériane est connue pour ses vertus apaisantes et relaxantes : Galien reconnaît ses propriétés sédatives. Au Moyen Age, elle fait figure de remède universel : d'où son nom de "guérit-tout". On y recourt pour lutter contre la toux, le manque de souffle, les troubles de la menstruation et ceux de la vision. On l'utilise également pour soigner contusions et lésions, coupures et furoncles, comme antidote aux poisons et comme remède contre l'épilepsie. De nos jours, la valériane est essentiellement employée pour apaiser les troubles nerveux et pour améliorer la qualité du sommeil. C'est également un antidouleur efficace contre les maux de tête et un décontractant utilisé en cas de douleurs musculaires ou articulaires.
Description botanique de la valériane
La valériane est une plante vivace de la famille des valérianacées, pouvant atteindre jusqu'à 1 m de hauteur. Elle possède une souche verticale aux racines épaisses et présente des feuilles opposées, divisées en folioles pointues qui rappellent celles de la fougère. Ses petites fleurs rose pâle montrent une inflorescence en corymbe. Ses huiles essentielles dégagent une odeur caractéristique. La valériane apprécie les climats humides et se cultive dans toutes les régions tempérées du globe. On la cultive en Europe centrale et orientale par semis au printemps, tandis que sa racine et son rhizome, utilisés en phytothérapie, sont récoltés au bout de deux ans, à l'automne.
Plante recueillie à Milhars, dans la vallée du Bonan