vendredi 31 décembre 2021

L'attente


Dans l'attente de la nouvelle année, sauvegarder la flamme !

Ce soir, 2021 sera mort !

 


Ce soir, 2021 sera mort... Je soufflerai la bougie !

Chanson du jour : Charles Aznavour - Désormais


"Désormais"
Auteur : Charles Aznavour


Désormais
On ne nous verra plus ensemble
Désormais
Mon cœur vivra sous les décombres
De ce monde qui nous ressemble
Et que le temps a dévasté
Désormais
Ma voix ne dira plus je t'aime
Désormais
Moi qui voulais être ton ombre
Je serai l'ombre de moi-même
Ma main de ta main séparée
Jamais plus
Nous ne mordrons au même fruit
Ne dormirons au même lit
Ne referons les mêmes gestes
Jamais plus
Ne connaîtrons la même peur
De voir s'enfuir notre bonheur
Et du reste
Désormais
Désormais
Les gens nous verrons l'un sans l'autre
Désormais
Nous changerons nos habitudes
Et ces mots que je croyais nôtres
Tu les diras dans d'autres bras
Désormais
Je garderai ma porte close
Désormais
Enfermé dans ma solitude
Je traînerai parmi les choses
Qui parleront toujours de toi
Jamais plus
Nous ne mordrons au même fruit
Ne dormirons au même lit
Ne referons les mêmes gestes
Jamais plus
Ne connaîtrons la même peur
De voir s'enfuir notre bonheur
Et du reste
Désormais
On ne nous verra plus ensemble
On ne nous verra plus ensemble
On ne nous verra plus ensemble

jeudi 30 décembre 2021

Flâner dans la forêt


Flâner dans la forêt de la Grésigne, dans le Tarn.

Ne pas déranger



Ne pas déranger ! Vous voyez bien que je suis occupé ! 

Chanson du jour : Renaud - Dès que le vent soufflera


"Dès que le vent soufflera"
Auteur : Renaud


C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme, ta-ta-tin
Moi, la mer, elle m'a pris
Je m'souviens un mardi
J'ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de dockside
Et un vieux ciré jaune
J'ai déserté les crasses
Qui m' disaient "Sois prudent"
La mer, c'est dégueulasse
Les poissons baisent dedans
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Moi, la mer, elle m'a pris
Au dépourvu, tant pis
J'ai eu si mal au cœur
Sur la mer en furie
Que j'ai vomi mon quatre heures
Et mon minuit aussi
J'me suis cogné partout
J'ai dormi dans des draps mouillés
Ça m'a coûté des sous
C'est d'la plaisance, c'est le pied
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne
La mienne m'attend au port
Au bout de la jetée
L'horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D'amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer, c'est son malheur
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Moi, la mer, elle m'a pris
Comme on prend un taxi
Je ferai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien me lâcher la grappe
J'irais aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les océans
N'oublieront mon prénom
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Moi, la mer, elle m'a pris
Et mon bateau aussi
Il est fier, mon navire
Il est beau, mon bateau
C'est un fameux trois-mâts
Fin comme un oiseau (Hissez haut)
Tabarly, Pajot
Kersauson et Riguidel
Naviguent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Moi, la mer, elle m'a pris
Je me souviens un vendredi
Ne pleure plus, ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleure plus, mon père
Je vis au fil de l'eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais, c'est pas marrant
Mais, c'était mon destin
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons (de requin)
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
Dès que le vent soufflera
Nous repartira
Dès que les vents tourneront
Je me n'en allerons (de lapin)

mercredi 29 décembre 2021

Avant la fenaison


Se promener dans les près du Tarn avant la fenaison.

Chemise 1900

 


Lorsqu'une chemise 1900 habille une jeune femme dans une forêt du Tarn.

Chanson du jour : London Grammar - Wild Eyed (Áudio)


"Wild Eyed"
Paroliers : Daniel Harry Joseph Rothman / Dominic Ashley Ronald Major / Hannah Felicity May Reid


Sun suffocate the atmosphere
But I'm safe with you far away from you
Another fire through another open door
It's what I'm living for
Breath of mine be all that you need
It's not much from a broken nothing
Wear another truth on your turned-up sleeve
This is everything I dream
Uh uh yeah he-hell no
I am wild eyed and waiting
Uh uh yeah he-hell
I am wild eyed and wandering
Fortunately I have enough of you
You say it's not where we are
It's not what we choose
Looking out from all that you have built
With red skies I will drift
Uh uh yeah hell no
I am wild eyed and waiting
Uh uh yeah hell no
I am wild eyed and wandering
Uh uh what are your dreams?
Uh uh what are your dreams?
Uh uh hell yeah
I am wild eyed and waiting
Uh uh hell hell no
I am wild eyed and wandering
Uh uh what are your dreams?
Uh uh what are your dreams?
Uh uh what are your dreams? Yeah
Uh uh what are your dreams?


Sun suffocate the atmosphere

Le soleil étouffe l'atmosphère

But I'm safe with you far away from you

Mais je suis en sécurité avec toi loin de toi

Another fire through another open door

Un autre feu à travers une autre porte ouverte

It's what I'm living for

C'est pour ça que je vis

Breath of mine be all that you need

Mon souffle est tout ce dont tu as besoin

It's not much from a broken nothing

Il ne s'agit pas d'un rien brisé

Wear another truth on your turned-up sleeve

Porter une autre vérité sur ton manchon tourné

This is everything I dream

C'est tout ce que je rêve

Ho ho ho hooo wo wo he-hell no

Ho ho ho hooo wo wo non

I am wild eyed and waiting

Je suis énervé et j'attends

Ho ho ho hooo wo wo yeah hell no

Ho ho ho hooo wo wo non

I am wild eyed and wandering

Je suis énervé et errant

Fortunately I have enough of you

Heureusement, j'ai assez de toi

You say it's not where we are

Tu dis que ce n'est pas là où nous sommes

It's not what we choose

Ce n'est pas ce que nous choisissons

Looking out from all that you have built

En regardant de tout ce que tu as construit

With red skies I will drift

Avec le ciel rouge, je vais dériver

Ho ho ho hooo wo wo yeah hell no

Ho ho ho hooo wo wo non

I am wild eyed and waiting

Je suis énervé et j'attends

Ho ho ho hooo wo wo yeah hell no

Ho ho ho hooo wo wo non

I am wild eyed and wandering

Je suis énervé et errant

Oh, what are your dreams?

Oh, quels sont tes rêves?

Oh, what are your dreams?

Oh, quels sont tes rêves?

Ho ho ho hooo wo wo yeah hell yeah

Ho ho ho hooo wo wo oui

I am wild eyed and waiting

Je suis énervé et j'attends

Ho ho ho hooo wo wo hell hell no

Ho ho ho hooo wo wo non

I am wild eyed and wandering

Je suis énervé et errant

Oh, what are your dreams?

Oh, quels sont tes rêves?

Oh, what are your dreams?

Oh, quels sont tes rêves?

Oh, what are your dreams? Yeah

Oh, quels sont tes rêves? Ouais

Oh, what are your dreams?

Oh, quels sont tes rêves?

mardi 28 décembre 2021

Dans un sous bois


Dans un sous bois des gorges de la Cèze, dans le Gard, en août 2016

Toute la tristesse du monde


Toute la tristesse du monde en un regard...
Toulouse octobre 1996

Chanson du jour : Jacques Brel - Le dernier repas (Olympia 64)


"Le dernier repas"
Auteur : Jacques Brel


À mon dernier repas
Je veux voir mes frères
Et mes chiens et mes chats
Et le bord de la mer
À mon dernier repas
Je veux voir mes voisins
Et puis quelques chinois
En guise de cousins
Et je veux qu'on y boive
En plus du vin de messe
De ce vin si joli
Qu'on buvait en Arbois
Je veux qu'on y dévore
Après quelques soutanes
Une poule faisane
Venue du Périgord
Puis je veux qu'on m'emmène
En haut de ma colline
Voir les arbres dormir
En refermant leurs bras
Et puis je veux encore
Lancer des pierres au ciel
En criant Dieu est mort
Une dernière fois
À mon dernier repas
Je veux voir mon âne
Mes poules et mes oies
Mes vaches et mes femmes
À mon dernier repas
Je veux voir ces drôlesses
Dont je fus maître et roi
Ou qui furent mes maîtresses
Quand j'aurai dans la panse
De quoi noyer la terre
Je briserai mon verre
Pour faire le silence
Et chanterai à tue-tête
À la mort qui s'avance
Les paillardes romances
Qui font peur aux nonnettes
Puis je veux qu'on m'emmène
En haut de ma colline
Voir le soir qui chemine
Lentement vers la plaine
Et là debout encore
J'insulterai les bourgeois
Sans crainte et sans remords
Une dernière fois
Après mon dernier repas
Je veux que l'on s'en aille
Qu'on finisse ripaille
Ailleurs que sous mon toit
Après mon dernier repas
Je veux que l'on m'installe
Assis seul comme un roi
Accueillant ses vestales
Dans ma pipe je brûlerai
Mes souvenirs d'enfance
Mes rêves inachevés
Mes restes d'espérance
Et je ne garderai
Pour habiller mon âme
Que l'idée d'un rosier
Et qu'un prénom de femme
Puis je regarderai
Le haut de ma colline
Qui danse, qui se devine
Qui finit par sombrer
Et dans l'odeur des fleurs
Qui bientôt s'éteindra
Je sais que j'aurai peur
Une dernière fois

lundi 27 décembre 2021

Sur un banc de pierre


Pensive sur un banc de pierre, à Toulouse, en juin 1997, sur les rives de la Garonne.

Vaporeux


Dans un voile vaporeux...

Chanson du jour : Julien Clerc - Fais-moi une place (Clip officiel)


"Fais-moi une place"
Auteur : Françoise Hardy / Julien Clerc


Fais-moi une place au fond d'ta bulle
Et si j't'agace, si j'suis trop nul
Je deviendrai tout pâle, tout muet, tout p'tit
Pour que tu m'oublies
Fais-moi une place au fond d'ton cœur
Pour que j't'embrasse lorsque tu pleures
Je deviendrai tout fou, tout clown, gentil
Pour qu'tu souries
J'veux qu't'aies jamais mal, qu't'aies jamais froid
Et tout m'est égal, tout, à part toi
Je t'aime
Fais-moi une place dans ton av'nir
Pour que j'ressasse moins mes souvenirs
Je s'rai jamais éteint, hautain, lointain
Pour qu'tu sois bien
Fais-moi une place dans tes urgences
Dans tes audaces, dans ta confiance
Je s'rai jamais distant, distrait, cruel
Pour qu'tu sois belle
J'veux pas qu'tu t'ennuies, j'veux pas qu't'aies peur
J'voudrais qu'tu oublies l'goût du malheur
Je t'aime
Une petite place, ici, maintenant
Car le temps passe à pas d'géant
Je me ferai tout neuf, tout beau, tout ça
Pour être à toi
Je me ferai tout neuf, tout beau, tout ça
Pour être à toi
Pour être à toi

dimanche 26 décembre 2021

Cadeau approprié ??


Si il avait l'âge, peut-être voudrait-il le revendre sur Internet ???

Coucou ! C'est fini Noël !

 


Coucou ! C'est fini Noël !... Ou du moins pour cette année !

Chanson du jour : Georges Brassens - Le grand chêne


"Le grand chêne"
Auteur : Georges Brassens


Il vivait en dehors des chemins forestiers
Ce n'était nullement un arbre de métier
Il n'avait jamais vu l'ombre d'un bûcheron
Ce grand chêne fier sur son tronc
Il eût connu des jours filés d'or et de soie
Sans ses proches voisins, les pires gens qui soient
Des roseaux mal pensant, pas même des bambous
S'amusant à le mettre à bout
Du matin jusqu'au soir ces petit rejetons
Tout juste cann' à pêch', à peine mirlitons
Lui tournant tout autour chantaient, in extenso
L'histoire du chêne et du roseau
Et, bien qu'il fût en bois, les chênes, c'est courant
La fable ne le laissait pas indifférent
Il advint que lassé d'être en but aux lazzi
Il se résolu à l'exi(l)
A grand-peine il sortit ses grands pieds de son trou
Et partit sans se retourner ni peu ni prou
Mais, moi qui l'ai connu, je sais qu'il en souffrit
De quitter l'ingrate patrie
A l'orée des forêts, le chêne ténébreux
A lié connaissance avec deux amoureux
Grand chêne laisse-nous sur toi graver nos noms
Le grand chêne n'as pas dit non
Quand ils eur'nt épuisé leur grand sac de baisers
Quand, de tant s'embrasser, leurs becs furent usés
Ils ouïrent alors, en retenant des pleurs
Le chêne contant ses malheurs
Grand chên', viens chez nous, tu trouveras la paix
Nos roseaux savent vivre et n'ont aucun toupet
Tu feras dans nos murs un aimable séjour
Arrosé quatre fois par jour
Cela dit, tous les trois se mettent en chemin
Chaque amoureux tenant une racine en main
Comme il semblait content ! Comme il semblait heureux
Le chêne entre ses amoureux
Au pied de leur chaumière, ils le firent planter
Ce fut alors qu'il commença de déchanter
Car, en fait d'arrosage, il n'eut rien que la pluie
Des chiens levant la patt' sur lui
On a pris tous ses glands pour nourrir les cochons
Avec sa belle écorce on a fait des bouchons
Chaque fois qu'un arrêt de mort était rendu
C'est lui qui héritait du pendu
Puis ces mauvaises gens, vandales accomplis
Le coupèrent en quatre et s'en firent un lit
Et l'horrible mégère ayant des tas d'amants
Il vieillit prématurément
Un triste jour, enfin, ce couple sans aveu
Le passa par la hache et le mit dans le feu
Comme du bois de caisse, amère destinée
Il périt dans la cheminée
Le curé de chez nous, petit saint besogneux
Doute que sa fumée s'élève jusqu'à Dieu
Qu'est-c'qu'il en sait, le bougre, et qui donc lui a dit
Qu'y a pas de chêne en paradis
Qu'y a pas de chêne en paradis