lundi 30 novembre 2020

Manger du chocolat

 


Curieuse situation, assise sur une table, pour déguster un carré de chocolat.
Paris, janvier 2012.

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Dans le gris de novembre


Cordes sur Ciel et ses rue désertes dans le gris de fin novembre.

En réponse à plusieurs messages

En réponse à plusieurs messages, il faut savoir que je ne photographie jamais les enfants, sauf s'ils sont avec leurs parents avec des photos familiales. C'est une règle absolue que je me suis fixée

Bien à vous,

Emmanuel

dimanche 29 novembre 2020

Plage de la Cèze


Sur une plage de sable fin sur les bords de la Cèze, en août 2017

Les choucas de Cordes sur Ciel

 



Les choucas des tours de Cordes sur Ciel.

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Chanson du jour : Renaud - C'est quand qu'on va où (Clip officiel)


J'adore cette chanson... Je ne peux m'empêcher de penser à mon fils...

C'est quand qu'on va où ?
Paroles : Merlot Leclerc / Renaud Séchan
Musique : Renaud Séchan

« Je m'suis chopé cinq cent lignes : « Je ne dois pas parler en classe »
Ras l'bol de la discipline ! Y en a marre, c'est dégeulasse !
C'est même pas moi qui parlait, moi je répondais à Arthur
Qui demandait en anglais comment s'écrit No Future
Si on est puni pour ça, alors j'dis : « Halte à tout ! »
Explique-moi, Papa, c'est quand qu'on va où ?

C'est quand même un peu galère d'aller chaque jour au chagrin
Quand t'as tellement de gens sur Terre qui vont pointer chez fous-rien
Avec les d'voirs à la maison, j'fais ma semaine de soixante heures
Non seulement pour pas un rond, mais en plus pour finir chômeur

'Veulent me gaver comme une oie avec des matières indigestes
J'aurais oublié tout ça quand j'aurai appris tout le reste
Soulève un peu mon cartable, l'est lourd comme un cheval mort
Dix kilos d'indispensables théorèmes de Pythagore !
Si j'dois avaler tout ça, alors j'dis : « Halte à tout ! »
Explique-moi, Papa, c'est quand qu'on va où ?

L'essentiel à nous apprendre, c'est l'amour des livres qui fait
Qu'tu peux voyager de ta chambre autour de l'humanité
C'est l'amour de ton prochain, même si c'est un beau salaud
La haine ça n'apporte rien, pis elle viendra bien assez tôt
Si on nous apprend pas ça, alors j'dis : « Halte à tout ! »
Explique-moi, Papa, c'est quand qu'on va où ?

Quand j'serai grande, j'veux être heureuse, savoir dessiner un peu
Savoir m'servir d'une perceuse, savoir allumer un feu
Jouer peut-être du violoncelle, avoir une belle écriture
Pour écrire des mots rebelles à faire tomber tous les murs !
Si l'école permet pas ça, alors j'dis : « Halte à tout ! »
Explique-moi, Papa, c'est quand qu'on va où ?

Tu dis qu'si les élections, ça changeait vraiment la vie
Y a un bout de temps, mon colon, que voter ça serait interdit !
Ben si l'école ça rendait les hommes libres et égaux
Le gouvernement déciderait qu'c'est pas bon pour les marmots !
Si tu penses un peu comme moi, alors dis : « Halte à tout ! »
Et maintenant, Papa, c'est quand qu'on va où ?

Si tu penses un peu comme moi, alors dis : « Halte à tout ! »
Et maintenant, Papa, c'est quand qu'on va où ? »

samedi 28 novembre 2020

L'éveil au petit matin


L'éveil au petit matin...
A Saint Leu La Forêt (Val d'Oise) en avril 2012.

Mettre en valeur un bijou

 


Mettre en valeur un bijou sur le buste de cette jolie Kenyane 
Toulouse 1999.

Chanson du jour : François Béranger - Natacha


"Natacha"
Parole et musique François Béranger

Natacha Ton nom est déjà un voyage A quoi bon dépenser nos sous A partir et pour où A partir J'aime mieux les rivages ombreux De notre grand lit aux draps bleus Où l'on découvre des merveilles Natacha Ton ventre est une plaine à blé Où le Lion court après la Vierge Dans le soleil de Juillet Et la plaine Quand elle finit c'est pour venir Caresser des montagnes douces Où je cueille des fruits délectables Natacha après les monts après les plaines On arrive dans un pays Où les mots ne peuvent plus rien dire Un pays Où je crois voir ton visage Avec ta bouche qui s'entrouvre Avec tes yeux qui cherchent l'ombre Natacha L'air que je respire est le tien Je me baigne dans les grands flots De tes cheveux abandonnés Nos navires Selon le temps selon la mer Vont calmement ou bien se brisent Mais c'est toujours pour le plaisir Natacha En toi je fais de longs voyages Les plus beaux les plus délectables Il me semblait que toi aussi Tu t'en vas Tu t'en vas faire le tour du monde Le vrai cette fois avec des trains Des Boings, des machs des turbines Natacha Je crois bien que tu reviendras Non pas que je sois prétentieux Mais nos voyages c'était bien mieux A partir J'aime mieux les rivages ombreux De notre grand lit aux draps bleus Où l'on découvrait des merveilles.

vendredi 27 novembre 2020

Trempette avec Body Paint

 


Finalement, si l'on ne frotte pas, les body paint résiste un peu à l'eau.

Avec quelques semaines d'avance

 




Avec quelques semaines d'avance, mon cactus de Noël rose est complètement fleuri. Avec la solitude du confinement, je n'ai personne avec qui le partager. Alors, je vous l'offre dans toute sa beauté.

Chanson du jour : Jacques Brel - La chanson des vieux amants.


"Chanson des vieux amants"
Paroles et musique Jacques Brel

Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l'eau
Et moi celui de la conquête

Mais mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime

Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m'as gardé de piège en piège
Je t'ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Mais finalement, finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes

Mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime

Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n'est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l'eau
Mais c'est toujours la tendre guerre

Oh, mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime

mercredi 25 novembre 2020

Journées paisibles


Journées paisibles au domaine Laborde, dans le Lot et Garonne, au printemps 2019.

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Défoulement dans la danse


Défoulement dans la danse, à Toulouse, en 2000

Chanson du jour : Georges Brassens - La Mauvaise Réputation


"La mauvaise réputation"
Parole et musique Georges Brassens

Au village, sans prétention
J'ai mauvaise réputation
Que je me démène ou que je reste coi
Je passe pour un je-ne-sais-quoi
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde médit de moi
Sauf les muets, ça va de soi
Le jour du quatorze juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas
Je ne fais pourtant de tort à personne
En n'écoutant pas le clairon qui sonne
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde me montre au doigt
Sauf les manchots, ça va de soi
Quand j'croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux
J'lance la patte et, pourquoi le taire
Le cul-terreux se retrouve par terre
Je ne fais pourtant de tort à personne
En laissant courir les voleurs de pommes
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde se rue sur moi
Sauf les cul-de-jatte, ça va de soi
Pas besoin d'être Jérémie
Pour deviner le sort qui m'est promis
S'ils trouvent une corde à leur goût
Ils me la passeront au cou
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome
Mais les brave gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde viendra me voir pendu
Sauf les aveugles, bien entendu

lundi 23 novembre 2020

Le début d'une aventure

 


Un des premiers nus féminins que j'ai réalisé, voici 25 ans... C'était le début d'une nouvelle aventure !

Chanson du jour : Jean Ferrat - Tu aurais pu vivre encore un peu - Live Stéréo 1991


"Tu aurais pu vivre encore un peu"
Parole et musique Jean Ferrat

Ferrat a-t-il écrit cette chanson en hommage à Georges Brassens ?
Ce n'est pas impossible sans que cela soit une certitude... Mais l'idée me plait bien !



Lorsque les arbres ont perdu leurs feuilles

 



Lorsque les arbres ont perdu leurs feuilles apparaissent alors à leurs cimes de curieux agglomérats qui ne sont rien d'autre que des nids de frelons... Leurs multiplications est inquiétante...

dimanche 22 novembre 2020

Image classique des gorges de la Cèze


Image classique dans le beau paysage des gorges de la Cèze.
La Genèse en août 2017

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les commerçants jugés non essentiels apprécieront cet humour


les commerçants jugés non essentiels apprécieront cet humour
Image présentée sur Face Book par Alice Richard

Lorsque le soleil disparait à l'horizon

 


Lorsque le soleil disparait à l'horizon dans la campagne Cordaise.

Chanson du jour : Jacques Brel - Les Vieux


LES VIEUX
Paroles et musique Jacques Brel


Jacques Brel
LES VIEUX
1963


Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un coeur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit: je vous attends

Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend

Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.

L'actualité de Marc Dubuisson,

 


Publiée le 21 novembre sur twitter par Marc Dubuisson

samedi 21 novembre 2020

Portrait de mon premier modèle

 


Portrait de mon premier modèle, à Toulouse, en mars 1997.

Chanson du jour : Léo Ferré - Avec le temps


AVEC LE TEMPS
Parole et musique Léo Ferré

Avec le temps
Avec le temps
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand sa bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
Avec le temps
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Avec le temps
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules
À la galerie, j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule
Avec le temps
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi, l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues, alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus

jeudi 19 novembre 2020

Chanson du jour : Georges Brassens "Dans l'eau de la claire fontaine" | Archive INA

                     


Dans l'eau de la claire fontaine
Parole et musique de Georges Brassens

Dans l’eau de la claire fontaine
Elle se baignait toute nue.
Une saute de vent soudaine
Jeta ses habits dans les nues.

En détresse, elle me fit signe,
Pour la vêtir, d’aller chercher
Des monceaux de feuilles de vigne,
Fleurs de lis ou fleurs d’oranger.

Avec des pétales de roses,
Un bout de corsage lui fis.
La belle n’était pas bien grosse :
Une seule rose a suffi.

Avec le pampre de la vigne,
Un bout de cotillon lui fis.
Mais la belle était si petite
Qu’une seule feuille a suffi.
Elle me tendit ses bras, ses lèvres,
Comme pour me remercier...
Je les pris avec tant de fièvre
Qu’elle fut toute déshabillée.

Le jeu dut plaire à l’ingénue,
Car à la fontaine, souvent,
Elle s’alla baigner toute nue
En priant Dieu qu’il fît du vent,
Qu’il fît du vent...

La boudeuse

 


La boudeuse
Toulouse, mars 1997

mardi 17 novembre 2020

Chanson du jour : Maintenant que la jeunesse... Marc Ogeret / Hélène Martin

Interprétée par Marc Ogeret 

                          
Interprétée par Hélène Martin


Maintenant que la jeunesse
Texte de Louis Aragon,
Mis en musique par Lino Leonardi,

_____

Maintenant que la jeunesse
S'éteint au carreau bleui
Maintenant que la jeunesse
Machinale m'a trahi

 
Maintenant que la jeunesse
Tu t'en souviens, souviens-t-en
Maintenant que la jeunesse
Chante à d'autres le printemps
Maintenant que la jeunesse
Détourne ses yeux lilas

 
Maintenant que la jeunesse
N'est plus ici, n'est plus là
Maintenant que la jeunesse
Sur d'autres chemins légers

 
Maintenant que la jeunesse
Suit un nuage étranger
Maintenant que la jeunesse
A fui voleur généreux
Me laissant mon droit d'aînesse
Et l'argent de mes cheveux

 
Il fait beau à n'y pas croire
Il fait beau comme jamais
Quel temps, quel temps sans mémoire
On ne sait plus comment voir
Ni se lever ni s'asseoir
Il fait beau comme jamais

 
C'est un temps contre nature
Comme le ciel des peintures
Comme l'oubli des tortures
Il fait beau comme jamais

 
Frais comme l'eau sous la rame
Un temps fort comme une femme
Un temps à damner son âme
Il fait beau comme jamais

 
Un temps à rire et courir
Un temps à ne pas mourir
Un temps à craindre le pire
Il fait beau comme jamais

Au pays des songes

 


Au pays des songes...
Toulouse, mars 1997