"Nouvelle York"
Auteur : Camille Bertault
Nouvelle York, pas que pour eux aussi pour moi
Comme un puceau s’apprête à sa première fois
Je longe non sans crainte l’un de tes longs bras
Ce que je veux c’est ton cœur en forme de gala
Sans te vexer, t’es un peu marquée, ma Yorkie
T’appeler « nouvelle » c’est de la coquetterie
Tu te venges et tu m’offres un beau torticolis
qui m’renvoie illico au statut de fourmi
Échiquier, t’en as vu passer !
Des pions noirs et blancs qui s’bataillaient
Et je me laisse avoir comme tous
par le rêve
que tu m’changes moi aussi
Nouvelle York, allez, dis-le, qu’tu m’attendais
qu’y a une place pour moi ici réservée
Mais tu me hurles plein de sifflets bariolés
Et lâches des armées de pompes bien cirées
Je m’abandonne alors à des oisivetés
à pas de Cino, je marie lynn et Monroe
lise a mis Nelly au Jus, Edy, gare à hollande !
Et la fille de Gérald compte sur Basile
Nouvelle York,
pour ces jeux d’mots ne m’en veux plus
Ils passent le temps sur la 5th Avenue
Et pour garder un peu de mes jambes et revenir
Je plonge dans un cab et te garde pour l’avenir
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