"A l'aube revenant"
Auteur : Francis Cabrel
À l'aube revenant
Les amants se relèvent
Descendent de leurs rêves
Encore ruisselant
Chaque geste est urgent
Puisque le jour se lève
La tempête s'achève
En murmures brûlants
À l'aube revenant
Il s'étaient perdus dans l'obscurité profonde
Là les étoiles se fondent
Au jour apparaissant
À leurs pas hésitants
On sent la fin du monde
Encore une seconde
Encore un instant
À l'aube revenant
Le souffle qu'on entend
C'est deux cœurs qui s'arrachent
Une main se détache
Et l'autre la reprend
Aux yeux l'égarement
Des oiseaux qu'on relâche
Et qui cherchent où se cachent
Le piège qu'on leur tend
À l'aube revenant
Au moindre éloignement
La vie qui les oblige
Le vide, le vertige et faire semblant
Ils se couvrent de serments
Se jurent de poursuivre
Leurs courses à un équilibre
Sur les pierres des torrents
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